Hop, dernières heures à Kyoto. Nous rentrons vite fait à l’auberge après le musée du manga pour déjeuner en vitesse. Nous nous sommes arrêtés en chemin à une boulangerie :). Nous filons prendre un bus pour la gare de Kyoto. Ce sera notre première expérience du Shinkansen, le train à grande vitesse japonais. Nous nous dépatouillons avec la machine automatique et les différents tickets, pour nous retrouver sur le quai quelques minutes plus tard.

Changement d’ambiance à Kyoto ! Il ne nous faut même pas une heure pour rejoindre la ville depuis l’auberge de Nara en train JR. Kyoto a été capitale du Japon juste avant Tokyo pendant plus de 1000 ans, sur plusieurs périodes. C’est donc la ville des traditions, des arts, de la culture, l’âme du Japon pour les japonais. C’est une ville superbe, où des vieux quartiers restent préservés, où les geishas et les maikos (les apprenties geishas) sont encore nombreuses.

Beaucoup de monde nous a parlé de Dali comme d’une ville très touristique et agitée, pourtant se fut quelques jours de repos bien mérité. Nous prenons deux bus pour rejoindre Dali depuis Shaxi, environ quatre heures de trajet. Avant le départ, nous demandons au chauffeur de nous lâcher à côté de la porte Est, pas très loin de notre auberge. C’est quand même plus pratique ! L’auberge… disons que nous avons passé des nuits meilleures.

Le réveil sonne à 5h00, pas de métro encore à cette heure. Il nous faut prendre un taxi pour rejoindre la gare, ce qui est très facile. Ce qui l’est un peu moins ce sont les 14h de train, un train lent donc, rien à voir avec le confort des rapides. Nous sommes un peu les uns sur les autres, 4 par 4. Beaucoup de bruit, une musique folklorique passe en fond sonore et chacun regarde ses vidéos sur son téléphone, sans écouteurs.

Nous profitons de notre dernière journée à Pékin pour assister à la fameuse cérémonie du thé. En gros fans de thé que nous sommes nous ne pouvions pas louper ça ! Un moment tranquille qui est le bienvenu après avoir arpenté la cité interdite au milieu d’une horde de touristes chinois. Nous voilà donc dans la maison de thé d’Alice, Alice’s tea house sur l’enseigne, une jeune chinoise qui parle bien l’anglais et qui est maître du thé.