Après notre première arnaque sud-américaine (du gérant de l’hôtel ou du taxi, nous ne saurons jamais), nous louons une voiture à l’aéroport d’Antofagasta. Aujourd’hui nous allons visiter le site du VLT : le Very Large Telescope. Projet européen avec l’aide du Chili, le VLT est l’un des observatoires astronomiques les plus perfectionnés au monde. Pour info, il est capable de distinguer la silhouette d’un homme sur la surface de la lune !

Le salar c’est le plus grand désert de sel au monde, de plus de 10 000 km². Actuellement c’est la saison des pluies donc une grosse partie du salar est inondée ce qui donne une réflexion parfaite d’un superbe coucher de soleil. Après le repas nous allons rapidement nous coucher, demain le réveil sonne à 4h20 pour aller voir le lever de soleil cette fois-ci. De nouveau au salar, il serait difficile de dire ce qui est le plus beau ici entre le lever et le coucher de soleil.

On vient nous chercher en minibus à l’auberge à 6h30 pour nous conduire à la frontière. Le trajet est l’occasion de faire connaissance avec nos compagnons de voyage, tous très sympathiques : Daria et Bartek, un couple polonais, Siew Ching alias SC de Malaisie et Matteo, italien. Nous sommes tous dans la même tranche d’âge et tous branchés photographie ! Nous atteignons rapidement la frontière chilienne puis bolivienne, là nous sommes déjà à plus de 4000m d’altitude, face aux volcans.

Nous prenons l’avion pour rejoindre Santiago depuis Punta Arenas. Nous n’avons pas spécialement envie de visiter cette ville, qui n’a pas à priori un très grand intérêt touristique. C’est principalement un arrêt administratif pour une demande de visa pour Romain pour un projet futur. Du coup nous logeons dans le quartier des affaires et des ambassades pour se trouver au plus près pour le rdv du lendemain matin. C’est un tout autre visage qu’offre ici la capitale chilienne.

Jour 10 - gravures rupestres Nous quittons la ville en direction des montagnes plus au sud, à la recherche de gravures rupestre vieilles de 3000 ans à 5000 ans. Le site est difficile à retrouver. Il faut dire que les panneaux sont assez rares dans le pays (voir article sur le trek Sunpath). Dawa doit demander plusieurs fois son chemin, ce qui n’est pas dans ses habitudes ! Nous arrivons finalement sur le site aux alentours de midi.