Le trajet de nuit jusqu’à Cusco fut moins tranquille qu’espéré, au grand désespoir d’Olivier encore une fois ! Nous arrivons en avance, le conducteur ayant bombardé sur la route. Comme la route n’est que virages jusqu’à Cusco nous n’avons pas pu beaucoup dormir. Nous arrivons donc avant 5h du matin dans l’ancienne capitale Inca. Xtreme Turbulancia, notre agence pour le trek du Salkantay, nous a organisé un transport jusqu’à notre auberge.

Nous avons choisi de rejoindre Puno depuis Chivay mais la seule solution est un bus touristique. Sinon il fallait refaire un détour par Arequipa. C’est un tout petit peu plus cher qu’un bus classique, avec la compagnie Rutas Del Sur. Trois arrêts sont prévus et on nous donne même un petit snack pour les 6h30 de trajet. Nous ne sommes que quatre touristes dans le bus… Nous remontons au-dessus du canyon, le trajet vaut vraiment le coup rien que pour ses paysages.

Nous prenons l’avion pour rejoindre Santiago depuis Punta Arenas. Nous n’avons pas spécialement envie de visiter cette ville, qui n’a pas à priori un très grand intérêt touristique. C’est principalement un arrêt administratif pour une demande de visa pour Romain pour un projet futur. Du coup nous logeons dans le quartier des affaires et des ambassades pour se trouver au plus près pour le rdv du lendemain matin. C’est un tout autre visage qu’offre ici la capitale chilienne.

Nous partons d’El Calafate vers 11h. Aujourd’hui nous rejoignons le bas de la Patagonie Chilienne. Du bus et du bus. Des paysages superbes et beaucoup de guanacos ! Le passage de la frontière se trouve au milieu de la pampa. Côté argentin c’est assez rapide, un petit coup de tampon et c’est parti. Côté Chilien nous passons par une fouille des sacs. Le Chili est comparable à une île car ce pays est bordé par les Andes d’un côté et l’océan de l’autre.

Nous rejoignons la frontière argentine depuis Coyhaique, c’est assez rapide. Puis il y a 3h30 de pistes avant d’arriver à la ville de Rio Mayo sur la route 40 : celle qui traverse l’Argentine par un axe nord-sud. C’est là où nous dépose le bus, nous n’avons encore aucune idée de comment rejoindre El Chaltén notre destination, 700 km plus bas. Le chauffeur nous dit qu’il y a un bus qui descend du nord qui doit passer dans une heure ou deux !

La route n’est pas très longue de Coyhaique à Puerto Río Tranquilo mais elle n’est rapidement plus goudronnée, donc nous mettons cinq heures pour faire les 215 km en bus. Nous descendons dans le sud au milieu des montagnes, des fleuves et des lacs turquoises de la Patagonie. Rien que le trajet en soit vaut le coup même si ça secoue pas mal. Puerto Río Tranquilo est un petit village qui se développe grâce au tourisme, la moitié des routes du village sont actuellement en construction.

Coyhaique c’est notre porte d’entrée pour une grosse étape de notre voyage en Patagonie, le trek de 4 jours du Cerro Castillo. C’est une grande ville pour la région. Il nous faut six heures de bus pour l’atteindre, 230 km au sud de Puyuhuapi. Nous avons plein de choses à faire à notre arrivée, nous avons l’après-midi pour organiser notre trek : renseignements, équipements, transports, courses, consignes pour les bagages que nous laissons.

Nous quittons Chaitén en fin de matinée pour le village de Puyuhuapi, toujours en suivant la Carretera Australe. Nous voyons le conducteur réparer son bus dans une rue parallèle juste avant le départ, ça rassure 😅! Nous ne demandons plus combien de temps durent les trajets, comme cela nous ne sommes pas déçus 😉! Au final il faudra un peu plus de 5 heures pour moins de 200 km. Mais le trajet est superbe, et passe non loin d’un grand glacier.

Jour 3 La pluie tape sur les vitres, la journée s’annonce grise… Le petit-déjeuner est pris dans la voiture ! Le coffre permet tout de même de s’abriter pour faire chauffer l’eau. Et au moins les glaçons dans la glacière sont presque tous entier 😉. Nous décollons assez tard de notre pas de tir (Rocket oblige). Nous allons ce matin découvrir des peintures rupestres des premiers hommes arrivés en Nouvelle-Zélande.

Jour 4 Une magnifique journée sur la Great Ocean Road ! Après un chouette petit déjeuner dans la jolie ville de Port Fairy, nous faisons la petite randonnée qui fait le tour de Griffith Island. Puis une autre petite randonnée, plus loin sur la route, dans la réserve de Tower Hill, au pied d’un ancien volcan. Nous y croisons des émeus. Notre dernier arrêt avant de rentrer dans le vif du sujet de la Great Ocean Road est la fromagerie d’Allansford où nous déjeunons avant d’aller visiter le petit musée gratuit attenant.

Le départ du Japon nous fait un petit pincement au cœur, nous nous y sentions tellement bien, mais il déjà temps de quitter l’Asie… Ces 3 premiers mois de voyage sont passés si vite ! Sept heures de vol seulement séparent Tokyo de Cairns, au nord de l’Australie, dans la province du Queensland. Nous voilà donc en Océanie pour presque 2 mois. Des terres et des mers qui font rêver, si loin de la France.

Et nous voilà à la dernière étape du Japon ! Mais pas la moindre, Tokyo la plus grande mégalopole / capitale du monde ! 37 millions d’habitants pour une superficie de 7800 km². Tokyo, ville cosmopolite, mais qui n’en reste pas moins à taille humaine avec ses petits quartiers. Elle est composée de 23 arrondissements, chacun avec ses attractions et ses centres d’intérêt. Le bus depuis le mont Fuji nous dépose à la gare de Shinjuku, énorme station, où se croisent métros, trains et bus.