
Trek en Mongolie - à cheval
Jour 4 - dans la vallée
C’est le grand jour, les chevaux sont ramenés près des yourtes en moto, deux chevaux sont chargés comme des mules avec tout ce qu’il faut de vivres et d’eau pour 3 jours ! Nous aussi on nous prépare en nous habillant des tenues traditionnelles mongols. De parfaits coupe-vent et de l’espace pour ranger des affaires.
Les chevaux mongols sont petits mais très robustes. Il faut donc rallonger les étriers pour nos grandes jambes d’Européens. Cela ne nous a pas empêché d’avoir mal aux genoux et de marcher en canard en descendant.
Le principal conseil, pour monter tel un mongol, est de montrer au cheval notre confiance et notre force ! Facile à dire, plus compliqué en pratique. Globalement les chevaux n’écoutaient qu’eux-même mais étaient de bons guides. La seule commande à maîtriser est le “tchou-tchou”, exprimé de manière brève mais vive. Celle-ci sert à faire avancer le cheval. Autant dire que notre caravane s’entendait de loin ! Ce qui nous a valu les félicitations des guides.
Durant cette première journée nous restons dans la vallée, en terrain plat, où nous arrivons à faire trotter et un peu galoper (le petit galop) nos chevaux. C’est la journée de découverte : le cheval de Méli est un cheval de portage, très sûr et sage (c’est le seul qu’il n’était pas nécessaire d’attacher durant les arrêts), mais pas des plus rapides, ce qui impose l’usage d’un petit fouet. Fouet qui ne sera jamais utilisé à pleine capacité d’après les guides ;-) Le cheval de Romain par contre est un ancien cheval de course, voulant toujours être le premier, quand il ne s’arrêtait pas pour manger (il faut bien recharger les batteries). Autant dire que l’on ne s’est pas beaucoup vu durant les journées.
Le soir nous nous arrêtons chez une famille de nomades dans une très belle prairie entourée d’arbres. Non loin de là une petite rivière dans laquelle nous enlevons la poussière de la journée.
Le soir nous jouons aux cartes, tout en buvant de la vodka. Notre guide-moine ainsi que son camarade nous gratifient de beaux chants mongols.
Jour 5 - dans la montagne
Nous débutons la journée par la traite des yaks. La chef de famille est contente de nous montrer cette activité du quotidien. Un à un nous libérons les petits qui se précipitent alors vers leur mère. Après une ou deux minutes ils sont de nouveaux attachés et la traite commence.
C’est l’heure du départ. Nous nous dirigeons vers la montagne pour passer le col. En chemin nous croisons une caravane avec des yaks. Ils sont utilisés pour le transport de matériels. Les mongols, sur leurs chevaux, les dirigent par la voix.
La montée est assez difficile, avec beaucoup de boues et des pierres qui roulent sous le pas des chevaux. Nous sentons que les chevaux sont très expérimentés. Ils évitent d’eux-même les sols les plus inégaux. Même s’ils oublient parfois que nous sommes sur leur dos. Par contre une partie de la descente se fait à côté du cheval.
L’arrivée est assez spectaculaire. Après avoir traversé une forêt nous débouchons près d’un des lacs, cerné de montagnes. Nous sommes accueillis par les deux petits garçons de la famille, nettement moins timides que leurs parents. Nous profitons de la fin de journée pour faire le tour du lac.
Nous passons une fraîche nuit dans les montagnes.
Jour 6 - au bord du grand lac
Nous partons tôt le matin pour une grande journée à cheval, direction le plus grand des lacs de la région. Plusieurs montées et descentes sont au programme. Dans cette région montagneuse nous croisons des centaines d’edelweiss. Nous faisons une première halte au bord du lac.
Nous remontons ensuite dans la montagne où nous nous arrêtons pour la pause déjeuner.
A la fin de la dernière montée, Dawa, notre chauffeur, vient nous récupérer. Cela clôt notre trek à cheval, définitivement un des moments les plus forts du voyage ! Trois jours de pleine nature au rythme du pas des chevaux. C’est le moment de dire au-revoir à nos deux guides, qui se préparent à accomplir en un jour et demi ce que nous venons de faire en trois.
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