
Le transmongolien
Transsibérien, transmongolien, des noms de lignes qui font rêver. Nous voulions prendre l’une de ces voies pendant notre voyage. C’est donc en train que nous allons faire le trajet d’Oulan-Bator à Pékin. Il y a différents trains qui font ce trajet, dans notre cas nous sommes partis avec le train numéro 24, qui met 30 heures pour relier les deux capitales. 30 heures pour faire 1200 km.
Pour avoir plus de renseignements sur ces trains mythiques et les différentes possibilités de voyages, nous vous conseillons le siteSeat 61.
Petit conseil, le guichet se trouve dans le bâtiment aux vitres sombres à l’est de la gare. Les trains internationaux sont au deuxième étage. Cela revient beaucoup moins cher d’acheter le billet en gare. Le site russe est hors de prix et les agences prennent de bonnes commissions.
Nous quittons Oulan-Bator sous la neige à 7h30 du matin. Méli salue les contrôleur d’un magnifique “san bano” (bonjour en mongol), qui se marrent alors un bon moment… Effectivement, nous voyons sur leurs uniformes le drapeau de la Chine ! Les trains peuvent-être mongols, chinois ou russes.
Ils récupèrent nos billets qu’ils ne nous rendront qu’à la toute fin du voyage. Et nous voilà dans le transmongolien ! Nous découvrons notre cabine de quatre couchettes, mais personne ne nous rejoindra. Le train est loin d’être plein en ce début d’octobre.
Nous sommes vraiment contents de faire ce trajet là en train ! La cabine est super confortable, d’autant plus à deux.
Dans chaque wagon, il y a huit cabines, une fontaine d’eau chaude à disposition, ainsi que deux toilettes et deux éviers. Le train comprend aussi un wagon-restaurant que nous n’avons pas essayé, préférant les soupes chinoises instantanées :)
Il y a une seule voie de chemin de fer en Mongolie, obligeant les trains à s’attendre en gare pour se croiser. Ce qui arrive fréquemment. Lors des arrêts en gare des mongols passent le long du quai pour vendre de quoi se restaurer. Il y a parfois des petits kiosques.
Nous passons la moitié de notre temps à regarder les paysages défiler devant notre fenêtre, paysages que nous connaissons déjà mais dont nous ne nous lassons pas ! En effet, le transmongolien traverse le Gobi.
A 18h50, arrêt à la frontière mongole, la police aux frontières monte dans le train, récupère nos passeports et nous les rendra un peu plus tard. Ils jettent un coup d’oeil très rapide sur les bagages. Le train repart pour quelques minutes, puis s’arrête en gare d’Erlian côté chinois, ça y est la frontière est passée ! Que les festivités commencent… Le train ne repartira qu’à 2 heures du matin.
Les policiers chinois nous font tous descendre, direction les contrôles de sécurité : passeport, scanner, puis 4 heures d’attente dans le hall de la gare. C’est le moment de changer lesbogies#RomainFanDeTrain. En effet l’écartement des rails n’est pas le même en Mongolie et en Chine. Malheureusement nous ne pouvons pas assister à cette opération ! A 1 heure, de retour dans le wagon, nous nous endormons.
La nuit se passe bien, bercés par le train, nous dormons profondément. Au réveil, les paysages chinois sont bien différents. Nous traversons la campagne, les agriculteurs sont dans leurs champs. Les villes sont des forêts d’immeubles qui se ressemblent tous. Vient ensuite la partie plus montagneuse, avant de rejoindre Pékin.
En sortant de la gare, ambiance différente d’Oulan-Bator ! La place est blindé de monde, c’est le deuxième week-end de la golden week (semaine de vacances nationale). Mission : rejoindre l’auberge de jeunesse, nous mettrons plus d’une heure pour récupérer un ticket et arriver à rentrer dans le métro. Un bain de foule qui nous change des steppes mongoles !
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