Le lendemain du safari photo nous visitons les alentours du château d’Osaka. Nous ne rentrons pas dans le château qui a priori n’a que peu d’intérêt comparé à d’autres que nous pourrons voir plus tard dans le voyage. Le parc est superbe avec les couleurs de l’automne qui sont toujours bien présentes. Nous sommes à la bonne période au Japon complètement par hasard :-) ! Il y a pas mal de monde c’est le weekend.

Après la balade nous déjeunons de quelques sushis pour trois fois rien achetés au Lawson du coin. Lawson, comme Family-Mart et 7-eleven, sont des chaînes de petits magasins style Casino en pas très cher. On les appelle des kombini, très pratiques, ouvert 24h/24, et on en trouve de partout dans les grandes villes.

Tout est fait pour vivre à l’extérieur et peu chez soi au Japon. Les logements sont souvent petits et les Japonais ne dépensent pas nécessairement beaucoup d’argent dedans. Les catastrophes naturelles sont au final assez fréquentes et les assurances remboursent peu.

Après la partie visite place aux divertissements dans les quartiers d’Amerikamura et de Den Den town :-), le quartier “geek” d’Osaka. Nous nous éclatons sur de vieux flippers et des jeux vidéo d’arcade. Nous flânons dans les magasins de figurines et de mangas pour s’imprégner de l’ambiance. En chemin nous faisons une halte chez Kinryu pour un bon petit plat de ramen pas cher sur une table en extérieur. Un de ces restaurants on l’on commande son plat à un distributeur ! On est début décembre mais il fait encore super bon même si la nuit tombe très tôt ici, à 18h il fait nuit noire.

Pour notre dernière journée sur Osaka nous parcourons une bonne partie de la ville à pied, encore le meilleur moyen pour tout découvrir. Une bonne dizaine de kilomètres de marche urbaine. Notre premier objectif du jour : trouver des daifukus ! Une pâtisserie japonaise faite d’une pâte de riz gluant qui recouvre une pâte de haricot rouge (sucrée, l’anko) avec en son centre un fruit. Nos préférés sont ceux à la fraise. C’est le pêché mignon de Romain ;-) ! Nous en trouvons de superbes dans un Daimaru, une sorte de Galeries Lafayette à la japonaise avec une grande partie alimentaire. Nous craquons aussi pour une spécialité sucrée le dorayaki, deux pancakes fourrés à la pâte de haricot rouge encore ;-). Nous irons déguster tout ça dans un petit parc dans le quartier de Kita après un bon moment passé dans une très grande librairie japonaise où nous trouvons même quelques livres en français.

Nous poursuivons nos expériences japonaises par un neko café, un bar à chat. Le café sert de refuge à des chats errants. Pour le prix d’une entrée pour une heure (11€), on peut venir jouer avec les chats, les nourrir et les câliner, les boissons sont également incluses. Nous n’avions jamais testé ce genre de choses même s’il commence à y en avoir quelques-uns en France. Comme nous sommes curieux nous avons voulu aller voir tout en nous demandant un peu où nous étions tombés au départ. Nous étions les seuls occidentaux, c’était rigolo de voir à quel point les Japonais venus ici étaient à fond sur les chats tout en enchaînant les photos. Nous il nous a fallu un peu de temps pour nous faire à l’idée. Une fois qu’on se met à jouer avec les chats le temps passe plutôt vite et nous nous amusons bien. Ce concept s’est (à l’avis de Méli) beaucoup trop élargit au Japon. Maintenant on trouve ce genre de café avec des chiens, des hérissons, des hiboux… et même des loutres !!

Plus tard nous trouvons notre petit snack de “midi” (à 15h) dans un shotengai. D’excellents takoyakis à Takoyaki Wanaka. Ce sont des boulettes de pâte avec des morceaux de poulpe cuits dans des petits moules. Osaka, dont ces sortes de beignets sont originaires, regorge de petites échoppes qui les vendent. Nous flânons en descendant jusqu’à notre auberge ce qui prendra toute la fin d’après-midi comme nous ne sommes pas à côté. Nous traversons un quartier récent entourés de buildings. Les japonais sont fous de leurs animaux, ils promènent parfois leurs chiens dans des petites carrioles comme des poussettes, et la quasi-totalité des chiens que nous croisons sont “habillés”. Des enfants par procuration peut-être…

Un petit arrêt dans une “petite” salle d’arcade (sur 7 étages) plus tard, nous dînons sur le pouce dans un petit resto, directement au comptoir. Des gyozas, une sorte de raviolis frit en forme de chaussons, garnies de viande de porc et de légumes. Les gyozas sont super bons mais côté ambiance c’est un peu loupé comme il n’y a que des touristes comme nous.

Mais tous les jours nous croisons des japonais qui cherchent à établir un contact, même avec la barrière de la langue. Osaka est une ville accueillante, qui bouge, plus fun que les prochaines villes de notre parcours qui seront plus traditionnelles (chez qui les habitants d’Osaka n’ont pas forcément bonne réputation d’ailleurs). Nous en tout cas Osaka nous avons adoré !!