
Pingyao et son folklore
Une petite bouffée de fraîcheur et de tranquillité après la débordante Pékin ! Nous quittons la capitale ce matin, direction la gare de l’ouest pour prendre le train rapide pour Pingyao. La gare est très claire, nous trouvons notre train tout de suite. Celui-ci est très agréable (tellement de place pour les jambes !), mais presque le double du prix comparé au petit chenillard. Attention cependant à avoir votre ticket ! Sinon vous risquez de perdre des points de « bon citoyen » (cfarticle sur Pekin).
Midi, gare de Pingyao, en arrivant nous allons acheter nos billets de train pour le lendemain puis attendons le propriétaire de l’auberge qui doit venir nous chercher. Nous patientons devant le bureau de bienvenue, derrière lequel des jeunes gens guident les touristes. Et bien sûr, ça ne loupe pas, un chauffeur de taxi commence à nous proposer ses services… Heureusement (ou pas) une des filles du bureau vient nous aider à communiquer. Nous leur faisons comprendre que nous attendons la propriétaire (que nous avions de suite prévenu de notre arrivée en gare). Le chauffeur s’en va… Pour revenir quelques instants plus tard accompagné de la même jeune, qui nous explique qu’elle vient d’avoir la propriétaire au téléphone (?!!) et qu’elle ne pourra pas venir finalement. Oui, oui, bien sûr… je venais de recevoir un message me disant le contraire. Nous commençons à nous expliquer et heureusement, voilà notre rendez vous qui débarque ! Ouf sauvé ! Nous présumons que le chauffeur avait fait appeler un de ses potes se faisant passer pour l’auberge. Nous avons échappé à ce petit malin.
Petite ville fortifiée fondée il y a 2700 ans, Pingyao est entourée de remparts. Sur chaque côté se trouve une porte, celle sur le côté sud étant la plus spectaculaire. L’auberge se trouve dans le coin sud-ouest, mais toute la ville se fait à pied (un carré de 1,5 km de côté). Seuls les véhicules électriques sont autorisés et pas de partout.
L’agitation du centre est débordante ! Des vendeurs appellent le chaland de chaque côté des rues. Les grillades embaument l’air de leur parfum ! Surtout qu’il est presque 2 heures et que n’avons toujours pas mangé !
Direction un petit restaurant sur les recommandations du guide du routard : le Petit Resto Dejuyuan. Quelle bonne adresse, un régal ! Nous y goûtons des oreilles de chats et des nouilles des montagnes, les plats typiques de la région (sortes de pâtes), ainsi que des haricots panés succulents.
Nous continuons à déambuler dans les rues jusqu’à tard le soir, en ne cédant pas aux propositions de massages de pied tout le long du chemin. Nous sortons aussi à la porte sud pour admirer le jardin et les peintres qui s’y retrouvent.
Finalement lorsque la nuit tombe nous rentrons à notre auberge, rompu de fatigue.
On se couche sur le lit kang : socle en pierre, planche de bois et matelas fin. Il est aussi plus large que long. C’était le centre du foyer, là où on travaillait (petite table sur le lit), et où l’on dormait (normal pour un lit).
Nous avons trouvé cette ville très charmante et beaucoup plus authentique que Pékin même si encore très touristique. Dernière petit chose intéressante : Pingyao est connue pour avoir inventer le système des banques et fut la capitale financière de la Chine. Ce qui explique la richesse des belles demeures.
Grosse journée, et demain il faut se lever tôt pour la gare, direction Xi’an !
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