
Pékin : Cité Interdite
Nous nous levons tôt pour rejoindre la Cité Interdite par la place Tian’anmen et arriver à l’ouverture du site. En effet il est compliqué pour les étrangers d’acheter les billets d’entrée pour la cité sur Internet, comme le font quasi tous les chinois. Ou alors il faut passer par une agence et le prix est presque le double. Or la cité est limitée à 60 000 entrées par jour.
La place Tian’anmen est bien gardée… Contrôles d’identité et scanner pour les sacs aux entrées, caméras et policiers dans tous les coins ! C’est ici que Mao a proclamé la République populaire de Chine. Et c’est ici que se trouve son mausolée également. Les chinois se pressent en masse pour se faire photographier. Tout cela nous laisse bien perplexes… Il faut savoir que les chinois sont surveillés dans toutes leurs allées et venues, leurs conversations téléphoniques, leurs navigations sur le web et qu’il existe un système de points censé définir si ce sont de “bons citoyens”, qui peut leur être délétère bien sûr en cas d’impair ! Un moyen de gagner des points : consommer ! Alipay ou WeChat Pay sont leurs applications d’achats par QR Codes et elles fonctionnent quasiment partout.
En ce qui concerne la cité, heureusement ce n’est plus la golden week et il reste de la place quand nous arrivons à mettre la main sur le seul guichet restant à l’entrée ! Il nous faudra 4 heures pour visiter l’ancienne résidence de l’empereur qui est immense. Elle fut construite de 1407 à 1420 au moment où Pékin est devenue la capitale de l’empire. C’est superbe, richement décoré et joliment arboré par endroits. Nous nous faufilons au milieu d’une foule de chinois qui visite le site au pas de courses.
Nous explorons les palais qui servaient aux affaires et cérémonies de l’empereur et de la cour, ainsi que les appartements de l’impératrice et des concubines.
Nous faisons également une petite balade sur les remparts de la cité, la colline de charbon en toile de fond.
Nous y montons ensuite pour profiter d’une belle vue sur toute la cité et sur tout Pékin.
Là nous discutons un petit moment en français avec un chinois qui serait en vacances dans la capitale et qui aurait étudié 2 semestres à Nice. Il nous invite à aller boire un verre avec lui dans le parc. Le scénario classique d’une arnaque bien connue à Pékin où on se retrouve à payer des consommations hors de prix. Nous décidons d’aller voir où il veut nous emmener, lui laissant le bénéfice du doute, mais nous demandons tout de suite à voir les prix avant de s’installer. Effectivement ceux-ci sont élevés mais nous sommes toujours dans la colline de charbon où tout a l’air plus guindé. Nous lui disons que c’est trop cher pour nous et il n’insiste pas. Arnaque ou pas, nous ne le saurons jamais.
Nous nous trouvons un petit resto pas cher pour le midi, caché au milieu d’un hutong. Carte uniquement en chinois ici, il y a seulement un article à la fin du menu écrit en anglais avec les principales spécialités de l’établissement. Méli utilise ses quelques mots de chinois pour commander de l’eau et du riz !
Nous avons une bonne trotte à faire pour rentrer à l’auberge. En fin d’après-midi nous explorons le hutong où se situe notre auberge. Nous croisons des joueurs d’échecs chinois et des joueurs de cartes en pleine partie. Flâner dans les hutongs aura vraiment été une de nos activités favorites à Pékin.
Pour finir notre séjour ici nous allons assister à une cérémonie du thé dans un petit établissement de ce hutong (cf prochain article). Dernier dodo à Pékin, puis demain matin direction Pingyao !
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