
Sydney pas là, on ira ailleurs
Dernière étape de l’Australie et non des moindre ! Sydney capitale des barbecues et des chauves-souris.
Nous arrivons en début d’après-midi à Sydney après une longue route pluvieuse. La voiture rendue entière (malgré la conduite à gauche, nous tenons à le souligner !), nous partons vers notre auberge qui se situe dans un ancien quartier chaud de la ville, en plein boboïsation.
L’auberge est sans plus, des dortoirs de dix lits, où se croisent des backpackers et des pvtistes. Ambiance sympathique globalement. En tout cas beaucoup de français passent par-là !
Nous déposons nos affaires et filons prendre une douche (enfin !!). Ce soir nous dormirons dans un vrai lit après l’épisode de la voiture 😉. Nous nous reposons à l’auberge en préparant notre journée du lendemain.
Le réveil est un peu plus tard que d’habitude, nous déjeunons rapidement et direction l’Australian Museum. Musée qui se compose de plusieurs expositions temporaires et permanentes. Le billet complet n’est pas très cher ($24). Nous ne le savons pas encore mais nous allons rester jusqu’à la fermeture ! Le temps n’étant pas à son meilleur, nous avons bien raison. Ce fut notre grosse pause culture de ce pays.
Nous commençons par une exposition sur les baleines, qui vient en fait du musée Te Papa de Nouvelle-Zélande. De nombreuses explications accompagnées de divers jeux pour les plus petits. La visite est assez ludique, des vidéos, des écrans tactiles pour naviguer dans l’anatomie de ces animaux, des extraits sonores de leurs bruits…
Par respect pour la culture Maori, les photos sont interdites.
Une première partie de la visite est consacrée aux origines des baleines. Leur ancêtre commun était un animal terrestre qui petit à petit s’est adapté pour finir par vivre dans les eaux profondes. Nous ne l’aurions jamais deviné !
Ensuite, vient le tour des explications scientifiques sur le fonctionnement de leur sonar, de leur façon de manger, de communiquer, de leur faculté de respiration… très instructif nous en apprenons beaucoup. La fréquence des sons qu’ils émettent varie en fonction de l’animal.
Une reconstitution grandeur nature d’un cœur de baleine bleue trône au milieu de la pièce. C’est réellement impressionnant ! La grosseur de l’organe nous laisse imaginer celle du mammifère. La baleine bleue est l’animal le plus grand n’ayant jamais existé… oui, oui, même plus grosse que le plus gros des dinosaures !
Ils expliquent aussi les techniques utilisées pour étudier les baleines. En effet ces animaux peuvent plonger assez profondément. Ils accrochent donc une balise à ventouse qui enregistre tous leurs déplacements, puis il la récupère douze heures plus tard quand elle se décroche et remonte à la surface.
Nous passons à la dernière salle et non des moindre. Elle explique le lien unique entre les maoris et les baleines. Et oui, un aperçu de la Nouvelle-Zélande avant notre départ dans quelques jours. Ils y parlent aussi de la chasse à la baleine et des premiers colons. Pour leur part les maoris ont toujours considéré les baleines de trois manières : des divinités, des amis et de la nourriture. L’exposition l’explique très bien. Ils vénèrent les baleines : d’ailleurs la légende raconte que le premier maori serait arrivé sur l’île sur le dos d’une baleine. Ce sont des animaux sacrés et à leur mort si elles s’échouent, ils mangent leur chair et utilisent les os pour faire des objets et des outils.
Et voilà, nous sommes incollables sur les baleines. Nous faisons une petite pause pour nous restaurer au snack du musée.
Nous allons ensuite visiter la partie sur la place des aborigènes en Australie, beaucoup plus complet que le musée de Melbourne. L’histoire est assez simple. Lorsque les premiers colons anglais sont arrivés sur l’île, ils ont rencontré des aborigènes mais très peu d’installations tel que des bâtiments, des fermes, des cultures… dans leurs législations, un terrain “vide” est considéré comme n’appartenant à personne. Ils ont donc pris possession de ces terres sans autres formes de procès. Puis au fil des années les aborigènes se sont retrouvés isolés et séparés des “blancs”. Des lois sont passés leur interdisant des métiers ou des loisirs. Un épisode très marquant de cette époque fut la « génération volée » : les enfants aborigènes furent enlevés à leurs parents entre les années 1906 et 1969. Ils furent envoyés dans des écoles spécialisées. L’objectif de ces « écoles » était qu’ils oublient leurs langues, leurs traditions… On les préparait le plus souvent à être des domestiques. Ce n’est que très récemment que le gouvernement australien a reconnu sa culpabilité et a présenté ses excuses au peuple aborigène, en 2008.
Cette partie est suivie par un aperçu des animaux du pays, les 200 objets composants le trésor du musée, une partie sur les dinosaures. Le musée est très riche et nous n’avons pas le temps de tout voir dans le détail !
Le lendemain il fait bien meilleur, nous allons nous promener du côté de l’incontournable de Sydney, son opéra ! Inauguré en 1973, il n’en reste pas moins moderne. Nous l’admirons tout d’abord depuis les berges du jardin botanique.
Et nous allons ensuite nous promener autour de ses grandes voilures, puis en remontant le long de la baie. C’est là, à Circular Quay, que les habitants sortent boire un verre en terrasse.
Puis nous allons du côté du vieux quartier, The Rocks, dont les bâtiments sont parmi les plus anciens de la ville. Nous déjeunons dans un des plus vieux pubs, Fortune Of War, avant d’aller admirer Harbour Bridge, pont de 1932.
L’Australie, c’est déjà fini ! Nous y sommes restés moins d’un mois, mais nous avons pu y voir une bonne partie de l’est et du sud. Il nous faudra probablement un autre voyage, pour aller voir la partie ouest que de nombreuses personnes nous ont conseillées.
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