Nous quittons Pingyao pour Xi’an, 520 km plus au sud, dans la province du Shanxxi. Le propriétaire de l’auberge nous dépose à la gare pour les trains rapides et trois heures plus tard nous sommes à Xi’an. C’est une grande ville de plus de 5 millions d’habitants, surtout célèbre pour les sites touristiques qui l’entourent, mais qui fut aussi la capitale de l’empire sous plusieurs dynasties. Nous y sommes pour deux longues journées de visite et deux (trop) courtes nuits !

Une petite bouffée de fraîcheur et de tranquillité après la débordante Pékin ! Nous quittons la capitale ce matin, direction la gare de l’ouest pour prendre le train rapide pour Pingyao. La gare est très claire, nous trouvons notre train tout de suite. Celui-ci est très agréable (tellement de place pour les jambes !), mais presque le double du prix comparé au petit chenillard. Attention cependant à avoir votre ticket !

Nous profitons de notre dernière journée à Pékin pour assister à la fameuse cérémonie du thé. En gros fans de thé que nous sommes nous ne pouvions pas louper ça ! Un moment tranquille qui est le bienvenu après avoir arpenté la cité interdite au milieu d’une horde de touristes chinois. Nous voilà donc dans la maison de thé d’Alice, Alice’s tea house sur l’enseigne, une jeune chinoise qui parle bien l’anglais et qui est maître du thé.

Nous nous levons tôt pour rejoindre la Cité Interdite par la place Tian’anmen et arriver à l’ouverture du site. En effet il est compliqué pour les étrangers d’acheter les billets d’entrée pour la cité sur Internet, comme le font quasi tous les chinois. Ou alors il faut passer par une agence et le prix est presque le double. Or la cité est limitée à 60 000 entrées par jour. La place Tian’anmen est bien gardée… Contrôles d’identité et scanner pour les sacs aux entrées, caméras et policiers dans tous les coins !

Voici les différents choix qui s’offrent à nous pour aller voir la grande muraille : Badaling : la partie la plus accessible mais aussi la plus touristique et ici la muraille a été toute refaite. En comptant les trajets, les télécabines et l’entrée, il faut compter environ 150 yuans. Mutianyu : un peu moins touristique mais plus chère : 260 yuans. Il est possible de descendre en toboggan en rajoutant 120 yuans !

Dimanche, première journée à Pékin, il est 8 heures quand nous sortons et la ville grouille déjà d’activité. Nous allons passer la matinée dans un des nombreux parcs de la ville : le parc Tiantan qui abrite le temple du ciel. C’est l’occasion de découvrir les multiples activités auxquelles s’adonnent les pékinois : le taï chi (art martial chinois), maniement du sabre et de l’éventail, gym douce, chants, diabolos, badminton, tijianzi (badminton au pied)… C’est une habitude matinale des habitants de Pékin.

Transsibérien, transmongolien, des noms de lignes qui font rêver. Nous voulions prendre l’une de ces voies pendant notre voyage. C’est donc en train que nous allons faire le trajet d’Oulan-Bator à Pékin. Il y a différents trains qui font ce trajet, dans notre cas nous sommes partis avec le train numéro 24, qui met 30 heures pour relier les deux capitales. 30 heures pour faire 1200 km. Pour avoir plus de renseignements sur ces trains mythiques et les différentes possibilités de voyages, nous vous conseillons le site Seat 61.

Nous avons beaucoup aimé tout ce qui se rapporte à la culture mongole, leur hospitalité, leur mode de fonctionnement, et bien-sûr leur manière d’être. Nous parlons surtout de la vie en province, et non dans la capitale. Les mongols ont le sens de l’accueil, nous avons été à chaque fois invité dans leur yourte pour partager un bon moment. Ils sont aussi timides, moins les enfants (forcément !) qui nous dévisageaient du coin de l’œil.

Les paysages étant variés, les animaux qui les peuplent le sont tout autant. Toutes les familles nomades ont un ou plusieurs troupeaux de bêtes. Ce sont des animaux qui vivent en semi-liberté. La journée ils se déplacent librement, il n’y a aucune barrière. Le soir les mongols les rassemblent et les rapprochent des yourtes, à dos de cheval ou à moto ! Pour les reconnaître les animaux portent tous une marque.

Le tour Nous sommes très satisfaits de notre trek de 16 jours avec Sunpath ! La gérante parle bien l’anglais, elle est bien réactive et facilement joignable. Elle se déplace dans l’auberge de jeunesse et la guesthouse Sunpath pour décrire les conditions du trek aux voyageurs, les différents options qui se présentent. Elle était même prête à nous faire un trajet sur mesure pour combiner les 16 jours avec le Golden Eagle festival.

Nourriture L’essentiel de l’alimentation en Mongolie est basé sur les protéines animales. Dur, dur pour les personnes qui ne sont pas habituées à manger de la viande régulièrement, comme Méli. Celle-ci est traditionnellement au menu matin, midi et soir ! De plus il faut savoir qu’elle a un goût et une odeur très forte. En effet elle est très souvent bouillie, les animaux sont en général vieux quand ils sont tués pour la viande, et bien heureusement ils ont gambadés toute leur vie en semi-liberté dans les steppes.

Jour 14 - White Stupa Nous prenons la route vers une ville de taille moyenne où nous arrivons vers 11 heures. C’est ici que nous allons changer de guide. Puujee nous quitte pour partir avec un autre groupe et laisse la place à Anna, un peu plus timide et moins à l’aise avec l’anglais, mais tout aussi gentille. Repas, puis route de nouveau, ce qui nous fait quitter la province du Gobi.